Falaise de Villerville

La falaise de Villerville, qui sert de promontoire à l’ensemble du bourg, recule d’années en années en raison de défauts structurels qui appellent un travail géotechnique de fond pour préserver les habitations du front de mer et les espaces publics les plus exposés.

La mission a consisté pour commencer à réaliser le complément de diagnostic de la falaise, tant du point-de-vue géotechnique qu’architectural, urbain et paysager. La question de l’eau et des réseaux s’est posée également, de même que celle des usages et des mobilités.

Etudes préopérationnelles en vue de l’insertion urbaine de l’A480 à Grenoble

L’A480 est en puissance une autoroute urbaine à Grenoble. Elle fait partie, pour le meilleur et pour le pire de son système urbain, marque le paysage de la vallée et des rives du Drac, mais aujourd’hui, le dialogue avec la ville est médiocre. La perspective de nouveaux investissements et d’une rénovation de l’infrastructure rendent possible d’améliorer ce dialogue tant sur le plan architectural, urbain et paysager, que sur celui des mobilités et des transports…

Transport par câble à Toulouse

La mission confiée a consisté en la préparation de la consultation en vue du CREM du premier téléphérique de l’agglomération toulousaine. Le volet architecture, urbanisme, paysage, a été élaboré en interface avec les autres approches (techniques, systèmes, transports, économie de la construction, réglementaire). Le dossier de consultation résultant a ainsi été alimenté par une charte architecturale, urbaine et paysagère, contenant les préconisations et orientations issues des recherches menées par l’équipe. 

Projet de l’Avenue du Parisis, infrastructure urbaine et projet territorial

L’idée de créer un axe de déplacement entre le Bourget et la Vallée de Montmorency est relativement ancienne. Dans ses premières formulations, elle remonte au moins aux années 1950. Ce besoin de transversalité routière à quelques kilomètres au nord de Paris est réel, l’absence d’axe fort et structurant d’est en ouest sur une étendue de plus de 10 kilomètres, un handicap sérieux pour le fonctionnement du territoire. 

Ligne Nouvelle Montpellier – Perpignan

Un projet de ligne LGV sur 150 kilomètres est un projet de transport et d’infrastructure d’envergure régionale, voire nationale. Pour cette raison, elle s’inscrit, questionne, transforme, une vision de l’aménagement du territoire traversé. A cette échelle, les territoires doivent tous être approchés dans leurs identités ou spécificités propres, les enjeux réels de développement des agglomérations regardés avec vigilance, les milieux naturels sensibles et paysages compris avec suffisamment d’attention pour ne tomber ni dans une logique de conservation systématique, ni une négation des impacts importants que les terrassements notamment auront selon les séquences sur les sites…

Zone d’activité de Ladoux à Clermont-Ferrand

La Zone d’Activité de Ladoux, située au nord de Clermont-Ferrand, est le site historique de l’entreprise Michelin. Quoique vaste, cette zone, disposant de réserves d’extension relativement importantes (250 hectares au total), risque de subir rapidement une forme d’engorgement si un schéma directeur spatial (urbain, paysager, économique) ne vient pas organiser sa croissance. 

Concours du Rond Point de Rive à Genève

La place de Rive peut-être considérée comme une porte d’entrée majeure par l’est de la ville de Genève. Située en contrebas de la ville historique, encore à une distance de plus de 100 mètres du Lac, elle est un noeud de transport important de l’agglomération, mais accueille aussi des commerces, un marché hebdomadaire. La ville et le canton ont pris la décision en 2015 de lancer un concours international en vue de la requalification de cette place et des espaces publics adjacents, visant à donner plus de place aux piétons et modes actifs, et à redistribuer les arrêts de transport en commun sur le secteur. 

Equisse de reconfiguration du Pont de Sèvres

La mission a mêlé, à la demande du CD92, un faisceau de questions thématiques qui entrent de manière indispensable dans une stratégie de reconquête urbaine de la tête du Pont de Sèvres : l’arrivée d’une station de la ligne 15 du Grand Paris Express tout d’abord, pousse ville de Boulogne, Communauté d’Agglomération et CD92 à repenser complètement l’interconnexion gare routière – métro L9 et futur métro L15 au pont de Sèvres. Parallèlement, l’enjeu d’insertion urbaine du pôle d’échange du Pont de Sèvres implique une refonte de l’espace public, et du système d’échange routier actuel. Enfin, intégrer ce noeud de déplacement dans la ville ne peut se limiter à une refonte géométrique de l’espace, la question de la programmation à terme de ce site est stratégique : pour participer, accompagner, compléter, les développements très importants qui s’opèrent sur l’Île Seguin, le quartier du Pont de Sèvres, celui du Trapèze, …, des hypothèses multiples de développement du site du Pont de Sèvres sont possibles, depuis l’accueil d’une place – jardin en superposition de la gare routière remaniée, jusqu’à des développements immobiliers plus ou moins ambitieux…

Schéma de référence de la RN20

L’enjeu pour le territoire des 17 communes limitrophes de la RN20 sur cette section est considérable : le foncier disponible permet d’envisager des développements urbains pendant les 30 prochaines années, mais la forme ou les formes urbaines qui résulteront de ces développement peuvent être vertueuses et économes, et contribuer à produire des espaces urbains de qualité, mixtes, équitables, …, ou aboutir à une simple consommation de l’espace de reste sous forme d’un étalement urbain qui sera très difficile à corriger si l’ensemble du territoire n’entre pas dès à présent dans une logique de schéma directeur et de planification sur le moyen et long terme.