Ci-dessus : trois versions d’un franchissement par passerelle en gare de Pantin RER (source : J. Lamort et Loïc Seité, Ingérop département Ville et Territoires, 2010)

Enjeux et contenu sommaire de la mission

Les flux de voyageurs à l’heure de pointe, devenus très importants et amenés à s’accroître à l’horizon des futurs développements urbains du secteur de la gare de Pantin, et du renforcement du réseau de transports en commun, ont rendu nécessaire l’étude d’une seconde passerelle piétonne en gare RER de Pantin, pour donner un second accès aux quais et éviter au maximum les engorgements des quais en station.

L’étude menée par l’équipe de Jean Lamort, appuyée par les équipes ferroviaires d’Ingérop, a donc consisté à estimer les dimensionnements d’une telle passerelle, mais aussi à réfléchir au schéma des mobilités pertinent à mettre en place à l’aide d’un nouvel ouvrage de ce type : le cahier des charges fonctionnel de la passerelle devait prendre en compte les différents besoins de déplacements auxquels il pouvait contribuer à répondre, tant en interne au noeud de transport, qu’en franchissement des deux rives du faisceau ferroviaire entre les quartiers qui le bordent.

Lien urbain et connexion interne au pôle gare : la recherche d’une synthèse fonctionnelle et architecturale a mené à proposer trois épures architecturales d’un ouvrage urbain et ferroviaire en lien avec son site.  D’une passerelle objet à un ouvrage plus purement fonctionnel en passant par une passerelle espace public majeur enjambant les voies, le projet s’est attaché à développer de concert les approches techniques et esthétiques, fonctionnelles et économiques, sans verser dans une synthèse qui efface l’enjeu architectural évident d’un tel ouvrage. 


Equipe

Ingérop

Jean Lamort, architecte-urbaniste, spécialiste des mobilités urbaines, directeur de projet


Maître d’ouvrage

RFF et commune de Pantin


Date

Etude de scénarios et propositions : 2010 – 2011


Situation 

Gare RER E de Pantin


Chiffres clés